Porter la feuille d’érable : Kady Dandeneau

Mériter l’honneur de représenter le Canada était tout aussi important pour la native de Pender Island, en Colombie-Britannique

Pour Kady Dandeneau, porter la feuille d’érable a été un immense honneur, mais mériter sa place était tout aussi important.

Les Jeux olympiques et le sport de haute performance sont apparus sur le radar de Kady, lorsqu’elle a rencontré le triathlonien Simon Whitfield.

« L’une des premières fois où j’ai vraiment pensé aux Jeux olympiques, c’est quand j’ai rencontré Simon Whitfield », se souvient Kady. « J’avais 10 ou 11 ans, à une compétition de cross-country. La course de cross-country n’était pas ce que j’aimais, mais il était là. Tout le monde savait qui il était et il courait avec nous. C’était bien. « Oh, l’olympien Simon Whitfield », je me disais. C’est là que je m’en suis rendu compte qu’il était un athlète de haut niveau.

« Je pense que j’ai commencé à regarder les Jeux olympiques pendant les Jeux d’Athènes, puis Beijing. J’ai tout regardé. »

Ayant grandi à Pender Island, en Colombie-Britannique, Kady était une joueuse passionnée de baseball, mais ce n’est qu’à l’école secondaire, qu’elle a concentré son attention plus sérieusement sur le basketball et a envisagé la possibilité de représenter le Canada.

« C’était quand j’avais 13 ans, en neuvième année », a précisé Kady. « C’est à ce moment-là que je me suis dit : « Je veux jouer dans la WNBA, je veux aller à l’université pour jouer au basketball. »

« Juste à ce moment-là, je suis devenue une grande admiratrice de Steve Nash. On ne parlait pas beaucoup de notre équipe nationale féminine. Nous voyions toujours l’équipe masculine et Steve Nash. »

Kady a ensuite joué au basketball pour l’Université de Northern BC, où elle a passé cinq ans avec les Timberwolves, devenant deux fois championne provinciale de la BCCAA, deux fois joueuse étoile de la BCCAA et joueuse étoile au niveau national.

Cependant, de multiples blessures au genou ont interrompu sa carrière de basketball debout.

Kady avait rencontré Tim Frick, un autre natif de Pender Island et entraîneur de basketball en fauteuil roulant, alors qu’elle était à l’école secondaire. Une fois qu’elle a décidé que sa carrière debout était probablement terminée, Kady a décidé d’accepter l’offre de Tim d’essayer le basketball en fauteuil roulant.

« J’étais excitée de jouer au basketball, mais je ne pensais pas que je pourrais jouer dans l’équipe nationale », a expliqué Kady. « J’ai participé à quelques tournois, mais je n’avais jamais pratiqué ce sport auparavant et c’est à ce moment-là que l’entraîneur de l’équipe nationale, Bill Johnson, m’a demandé si j’aimerais peut-être me joindre au groupe d’athlètes de l’équipe nationale. » J’ai répondu : « Oui, monsieur, j’aimerais bien. »

La conversation avec Bill a tout changé pour Kady. À partir de ce moment, elle a mis l’accent sur le basketball en fauteuil roulant et se tailler une place dans Équipe Canada.

« Je n’étais vraiment pas certaine de ce que j’allais faire », a-t-elle dit. « J’avais bâti ma vie comme athlète – c’est ce que je faisais, c’est ce que j’aimais et maintenant je n’avais plus ça. Quand Bill a commencé à parler de l’équipe nationale, je voulais m’y joindre. »

Kady s’est jointe au bassin d’athlètes de l’équipe nationale en 2016 et est devenue membre de l’équipe nationale féminine senior en 2017, avant la Coupe des Amériques.

Bien qu’elle ait fait partie de l’équipe, Kady savait qu’elle avait du travail à faire.

« C’est un honneur de représenter votre pays et de porter ce chandail. J’ai toujours senti que je devais le mériter en premier », a expliqué Kady. « Pour moi, j’ai un niveau très élevé. Il y avait un énorme écart entre le niveau auquel je voulais être et le niveau où j’étais. C’est toujours un honneur d’enfiler le chandail, mais pour moi, cela signifiait plus de mettre ce chandail quand je sentais que je méritais d’être là et que j’étais prête et capable de donner au Canada ma meilleure performance. »

Ce n’est que deux ans plus tard que le jeu de Kady a atteint le niveau souhaité.

Aux Jeux parapanaméricains 2019, Kady a aidé le Canada à remporter l’or contre les Américaines avec un triple-double, dans la victoire de 67-64.

« Quand je suis arrivée à Lima, c’est là que j’ai senti que le Canada allait obtenir le meilleur de moi-même », a affirmé Kady. « C’est à ce moment-là que je me suis sentie prête; j’étais préparée à gagner. J’avais fait tout le travail. Évidemment, il n’y a jamais de point décisif, mais j’avais l’impression qu’à ce moment-là, j’apportais tous les outils nécessaires pour aider le Canada à réussir. »

La joueuse âgée de 34 ans admet que porter la feuille d’érable au Pérou lui a donné un sentiment différent.

« Je pense que j’étais prête », a soutenu Kady. « J’étais prête à jouer et je me suis dit que j’étais prête à montrer au Canada ce que je pouvais faire et comment je pouvais représenter ce pays. » Pour moi, c’était, je pense, beaucoup plus spécial lorsque je sentais que j’étais sur le point de faire mes propres débuts. »

Quitter les Jeux parapanaméricains avec une médaille d’or autour du cou était la cerise sur le gâteau.

« C’est un peu le moment que tous les athlètes espèrent. Je pense que c’était l’apogée », a‑t‑elle déclaré. « C’était un bon match, une bonne lutte des deux équipes et nous sommes arrivées en tête. C’était superbe et le sentiment d’accomplissement que vous ressentez dans ces moments-là est surréaliste. »

« Ce sont les moments auxquels vous travaillez; vous y mettez le temps chaque jour, chaque mois et chaque année – tout ce temps que vous consacrez à l’entraînement – vous espérez que tout s’harmonisera pour la minute pendant laquelle votre hymne joue et cette soirée, où vous avez gagné et le monde brille. »

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